La vie après... un documentaire sur le deuil périnatal

La vie après… est un documentaire dont le but est de sensibiliser au sujet délicat du deuil périnatal.
Ce film est à destination des parents endeuillés, de leur proches, mais aussi des professionnel.les et associations accompagnant les familles.

Aidez-nous à terminer et à diffuser le film dans de bonnes conditions en nous soutenant sur Helloasso.





Synopsis

Selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, on parle de deuil périnatal lorsque des parents doivent affronter le décès de leur bébé entre la 20ème semaine de grossesse et le 7e jour après sa naissance.
Derrière cette définition, se cachent de nombreuses histoires, de nombreux vécus.
Le documentaire "La vie après..." donne la parole à des parents endeuillés mais aussi à des professionnelles de périnatalité, et apporte des témoignages sur ces chemins de deuil intimes et singulier. Chacun va trouver ses ressources propres, ses points d'appui pour se reconstruire pour la vie après...

Un outil de sensibilisation libre de droit de diffusion et d'utilisation

Nous souhaitons proposer un outil qui puissent être mis à disposition des professionnel.les de périnatalité (sage-femmes, psychologues, psychiatres, puéricultrices…), mais aussi des associations et structures qui soutiennent les familles endeuillées.
Nous voulons aussi aussi que ce film soit à destination de leurs proches et de leur entourage.

Ainsi ce film est libre de droit de diffusion et d'utilisation (sous certaines conditions) :
- il est accessible gratuitement sur internet (à partir du 15 octobre)
- il peut être mis gracieusement à disposition pour les structures, professionnel.les le demandant pour une utilisation dans le cadre de leur exercice professionnel, associatif...
- dans le cadre de projections publiques gratuites.
Vous le trouverez sur notre site et sur les sites de nos partenaires.

Dans le cadre d'une projection publique avec entrées payantes, contactez-nous pour connaître les modalités de diffusion.


Merci aux soutiens financiers qui nous permettent de réaliser ce film !

image ADPS_logo.png (79.7kB)
image Logo_Fondation.jpg (44.2kB)
image LogoAGAPA.jpg (0.2MB)
Lien vers: https://association-agapa.fr/
image MamanBluesLogonov2019206x300.png (48.1kB)

RETROUVEZ LES DATES DE PROJECTIONS PUBLIQUES A LA RUBRIQUE **AGENDA**


Contexte

Dr Anne BROUSSEAU, Psychiatre - Praticien Hospitalier  - Pôle Pédopsychiatrique EPSM74
« En tant que psychiatre, spécialisée en périnatalité, je reçois très régulièrement des parents traversant l'épreuve d'un deuil périnatal; ils se trouvent souvent très isolés car la question du deuil et celle plus particulière du deuil périnatal est encore taboue dans notre société, et met souvent très mal à l'aise l'entourage familial et amical des parents.
Il y a quelques années, le premier film de Bérangère Hauet, Devenir mères a été le support d'une soirée-débat sur la dépression du post-partum que j'animais dans le cadre de la Semaine Internationale de Santé Mentale. Les émotions qui se dégageaient du film au travers des témoignages mais aussi au travers de l'image, ont été support de compréhension pour certains, de soutien pour d'autres, d'échange, de partage.
C'est pourquoi est née l'idée de la réalisation d'un film sur le deuil périnatal, comme support à l'information du grand public, à l'échange avec des parents endeuillés et également à l'élaboration entre professionnels concernés par le deuil périnatal. »


Aurélie BEUTIN, autrice du roman Bris de rêves :
image 414cngoNYCL._SX195_.jpg (14.9kB)
« Avec mon mari, nous avons perdu notre fils cadet Étienne alors qu'il était âgé d'une semaine. Un traumatisme. Nous avons traversé des mois éprouvants à essayer de nous reconstruire après ce drame. Et face aux difficultés, au mal être, au sentiment de solitude et d'incompréhension, au silence désemparé d'une partie de notre entourage, nous nous sommes tournés vers l'unité de périnatalité de Sallanches et vers le docteur Brousseau, qui nous a aidé à avancer, à retrouver du positif pour nous reconstruire et souder nos liens de couple éprouvés par la douleur. J'affirme aujourd'hui que le soutien psychologique face au deuil périnatal est indispensable et qu'il est nécessaire de sensibiliser le grand public à cette problématique, de développer les moyens de soin afin d'aider tous les parents endeuillés.
J'ai réussi à témoigner à travers un livre de fiction de l'expérience du deuil périnatal, car j'avais besoin de démontrer au public toutes les souffrances et les heurts découlant de ce deuil, et de combattre le tabou autour deuil périnatal à cause de l'isolement dans lequel je m'étais sentie enfermée. J'ai souhaité la participation du Dr Brousseau à ce roman par l'apport d'une postface. Suite à cela, elle a, de son côté, émis le souhait de voir naître un film pour aider les parents endeuillés qu'elle accompagne vers la résilience. »


Bérangère HAUET, réalisatrice :
« En 2013, j’ai réalisé mon premier documentaire long Devenir mères qui traitait de la difficulté maternelle et de la dépression du post-partum.
Quand la naissance s’accompagne de doutes, de tristesse, de regrets, d’une dépression, les jeunes parents peuvent se sentir désorientés, démunis, isolés.
J'ai réalisé un film à destination des futurs et jeunes parents, mais aussi des professionnels de la périnatalité. Il était essentiel pour moi de sensibiliser, de « détaboutiser » cette problématique.
Ce film est aujourd’hui utilisé par des sages-femmes dans l’accompagnement à la grossesse et à la naissance, par des psychologues en groupes de travail ou en entretien individuel… C’est par ce biais que le Dr Anne Brousseau m’a contacté et m’a proposé de réaliser un film sur le deuil périnatal, avec les mêmes intentions : aborder cette thématique taboue dans notre société, afin de sensibiliser les proches et l’entourage de parents vivant un tel drame, mais aussi afin d’éclairer l’importance de l’accompagnement par les professionnels de périnatalité.
Je crois que le film documentaire peut être un véritable outil de sensibilisation et de prise de conscience sur thématiques et des vécus aussi difficiles soient-ils, tant qu’ils sont abordés avec respect et sensibilité. Cela passe évidemment par de la bienveillance et du temps. Ma démarche documentaire est construite sur ces bases : je prends du temps pour faire un film, pour rencontrer les personnes que je souhaite filmer, pour apprendre à se connaître et qu’un rapport de confiance puisse exister.
Le partage de témoignages et de vécus par le documentaire permet ainsi d’éclairer des aspects de notre société, méconnus ou mal compris, et peut être de participer un peu à son évolution. »